Fêtes religieuses

Le calendrier des fêtes nationales, pour sa part, reflète à la fois le poids historique exercé par l’Église catholique dans la société et le fait que la majeure partie de la population appartienne à cette confession. Le Code du Travail (Estatuto de Trabajadores) dans son article 37.2 établit que les jours fériés chômés, rétribués et non récupérables, ne peuvent excéder le nombre de quatorze, et, malgré la diminution, durant les dernières décennies, des festivités liées au fait religieux, les fêtes d’origine religieuse prédominent, par rapport à celles de caractère non religieux.

Les accords de coopération signés par l’État en 1992 avec la Commission Islamique d’Espagne, la Comisión Islámica de España (CIE), la Fédération des Communautés Israélites d’Espagne, Federación de comunidades Israelitas de España (FCIE), et la Fédération des Entités Evangéliques d’Espagne, Federación de Entidades Religiosas de Evangélicas de España (FEREDE), ont stipulé que les fêtes et commémorations religieuses de ces confessions pourraient être substituées à celles établies dans le régime général par le Code du travail , dans son article 37.2, avec les mêmes caractéristiques de jours rétribués et non récupérables, à partir du moment où existe un accord entre le travailleur et l’entreprise. La liste suivante a été établie.