Workplace, clothing, food
Au cours des dernières décennies, l’augmentation de la part de la population d’origine étrangère a entraîné une plus grande diversité culturelle et religieuse. Les traditions d’autres pays, qui consistent à exprimer visiblement l’appartenance et l’identité religieuses sur le lieu de travail, à l’école ou dans d’autres contextes publics, diffèrent de la norme sociale suédoise qui veut que l’on reste dans la sphère privée. Les tensions entre ces différentes traditions illustrent les deux aspects du principe de la liberté de religion, liberté de religion et liberté de ne pas avoir de religion, et sont parfois à l’origine de conflits.
Par exemple, l’utilisation de vêtements traditionnels, comme le foulard pour les musulmans ou le turban pour les sikhs, donne souvent lieu à des négociations au niveau local sur les lieux de travail. Ces négociations sont normalement résolues par un accord mutuel, étant donné que les lois sur la liberté de religion et la loi contre la discrimination ne réglementent ni ne décrivent la manière dont elles doivent être interprétées dans la pratique, par exemple en ce qui concerne le droit de porter des vêtements religieux ou les droits à des aliments religieux spécifiques, etc. Les discussions les plus controversées sur l’habillement ont porté sur la question de savoir si la burqa musulmane devait être acceptée dans les espaces publics et si une personne travaillant dans le service public, comme un policier, un enseignant, un juge, etc. pouvait porter des vêtements marquant son appartenance religieuse, par exemple un hijab ou le turban sikh. Il n’existe pas de loi spécifique réglementant certains droits ou règles concernant les vêtements religieux, la nourriture ou d’autres traditions similaires. Lorsque les conflits ne peuvent être résolus par des négociations et des accords, ils sont parfois portés devant le tribunal du travail spécial, le tribunal de district, ou traités par le médiateur pour l’égalité.