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Archives des débats

2023

D 14 novembre 2023   

2022

Janvier 2022 : Constatations relatives à la religion dans une enquête d’opinion publique
L’enquête "Opinion publique du Monténégro" a été réalisée entre le 1er et le 11 décembre 2021 par le (...)

  • Janvier 2022 : Constatations relatives à la religion dans une enquête d’opinion publique

L’enquête "Opinion publique du Monténégro" a été réalisée entre le 1er et le 11 décembre 2021 par le Centre pour la démocratie et les droits de l’homme (CEDEM, Podgorica). Un total de 1022 personnes ont participé à l’enquête. L’échantillon est représentatif de tous les citoyens adultes du Monténégro.

En ce qui concerne les institutions, l’Église orthodoxe serbe jouit de la plus grande confiance (47,3 %), suivie par le système éducatif (47,2 %), le système de santé (45,9 %) et la Délégation de l’Union européenne à Podgorica (44,%). En revanche, les personnes interrogées font le moins confiance au ministère public (21,8 %), aux partis politiques (13 %) et à l’Église orthodoxe monténégrine (10 %).

D 15 septembre 2022    ANikola B. Šaranović

2021

D 25 novembre 2021   

2020

Mai 2020 : Religion, droit et Covid-19
Nikola B. ŠARANOVIĆ, "Religion, law and Covid-19 emergency : a brief report from Montenegro", in Consorti Pierluigi (ed.), Law, Religion and Covid-19 (...)

  • Mai 2020 : Religion, droit et Covid-19

Nikola B. ŠARANOVIĆ, "Religion, law and Covid-19 emergency : a brief report from Montenegro", in Consorti Pierluigi (ed.), Law, Religion and Covid-19 Emergency, Pise, DiReSoM, 2020, p. 105-108.

D 2 juin 2020   

2017

Décembre 2017 : pose de la première pierre de la première synagogue de Podgorica, capitale du Monténégro, durant Hanoukka
La première pierre de la première synagogue de Podgorica, capitale du (...)

  • Décembre 2017 : pose de la première pierre de la première synagogue de Podgorica, capitale du Monténégro, durant Hanoukka

La première pierre de la première synagogue de Podgorica, capitale du Monténégro, a été solennellement posée le dimanche 17 décembre, pendant la grande fête traditionnelle juive de la lumière, Hanoukka. Il s’agit de la première synagogue construite dans les Balkans ce siècle et de l’une des premières synagogues de l’Europe d’après-guerre. Il a été annoncé que la construction se fera en un temps record.
La cérémonie a été suivie par de nombreux responsables, notamment Filip Vujanović, président du Monténégro, Mehmet Zenka, ministre des Droits de l’homme et des minorités, Slavoljub Stijepović et Miomir Mugoša, maires actuel et précédent de Podgorica, Alona Fisher-Kamm, ambassadeur d’Israël en Serbie non-résident du Monténégro, Nimrod Rinot, consul honoraire du Monténégro en Israël, ainsi que des représentants des Églises et communautés religieuses du Monténégro, des juifs monténégrins et des membres des communautés juives des États voisins.
La première pierre a été posée par le président de la communauté juive du Monténégro, Jasa Alfandari, les rabbins monténégrins Luciano Mose Prelević et Ari Edelkopf et par l’homme d’affaires monténégrin Zoran Becirović.
Monsieur Alfandari a salué les efforts conjoints de tous les acteurs concernés du pays et de la société pour aider la communauté juive du Monténégro à réaliser ce projet de construction et a déclaré que la synagogue sera un lieu d’accueil pour toutes les personnes de bonne volonté et de bonnes intentions. L’ambassadeur d’Israël a pour sa part déclaré qu’au XVIe siècle, les juifs qui fuyaient les persécutions en Espagne et au Portugal vinrent s’installer au Monténégro, où ils vécurent en sécurité même pendant l’Holocauste. Le rabbin Luciano Mose Prelević a souhaité que la construction de la synagogue contribue de manière significative au renforcement du lien entre les peuples.
Après la lecture de la bénédiction d’Hanoukka par le rabbin Ari Edelkopf, le président du pays, Filip Vujanović, a eu l’honneur d’allumer la première bougie de la menorah. Il a ensuite remercié la communauté juive du Monténégro pour sa contribution à la cohabitation générale dans le pays, pour le rôle qu’elle joue dans le renforcement de la paix, de la tolérance et du respect des autres religions et cultures et pour son importance dans le renforcement du caractère multiculturel et multiconfessionnel du Monténégro.
La communauté juive gardera en mémoire cette date de Hanoukka de l’année 5778 (selon le calendrier juif) comme l’une des plus importantes de l’histoire récente des juifs du Monténégro.

Sources : Jevzajcg.

  • Novembre 2017 : lutte contre l’extrémisme violent au Monténégro

En plus de son document de Stratégie de répression de l’extrémisme violent 2016-2018, le gouvernement monténégrin réfléchit à l’idée d’une nouvelle plateforme de lutte contre ce phénomène, qui rassemblerait des experts des secteurs public, privé, non gouvernemental, scientifique et civil.
Cette annonce a été faite lors de la conférence sur « le rôle de la communauté dans la lutte contre l’extrémisme violent », organisée par l’ONG Center for Democratic Transition (CDT) le 31 octobre à Podgorica, avec le soutien du Conseil de coopération régionale.
Le ministre de l’Intérieur, Mevludin Nuhodzić, a déclaré que cette question complexe devait être abordée de manière globale et dans tous les domaines de la société, et que l’objectif de la plateforme consistait à améliorer la planification des mesures s’inscrivant dans un engagement communautaire plus large.
Le ministre a déclaré qu’il existe une stratégie permettant de réprimer l’extrémisme violent ainsi qu’un plan d’action pour la mettre en œuvre et a ajouté que l’extrémisme violent est un phénomène complexe et un défi nécessitant des efforts concertés. « Il est donc nécessaire de développer davantage les initiatives à l’échelle locale, en plus des forces de l’ordre, notamment au sein d’autres institutions de l’État, de la communauté universitaire, d’organisations de la société civile, des médias et, surtout, des familles », a-t-il précisé.
Milica Kovacević, représentante du CDT, a déclaré que près de deux ans après son adoption, la Stratégie est partiellement mise en œuvre : « Sur les 27 autorités responsables de sa mise en œuvre, seules quelques-unes s’en sont occupées de manière active, principalement l’ensemble des organes de sécurité et plusieurs organismes chargés de la prévention "douce" de l’extrémisme et du radicalisme. » La responsable a souligné que l’ONG suggère un changement significatif d’approche et de stratégie dans ce domaine sous la forme d’une plateforme qui pourra traiter plus efficacement l’extrémisme violent.
Soulignons qu’aucune information officielle quant à la mise en œuvre de cette stratégie n’est disponible. Il ne s’agit cependant pas du seul document traitant de l’extrémisme violent : le document de Stratégie de prévention et de répression du terrorisme, du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme 2015-2018 et plans d’action contient certaines mesures et activités identiques en substance aux mesures et activités du document de Stratégie de répression de l’extrémisme violent et plans d’action, par exemple en ce qui concerne l’identification de groupes soumis à l’influence du radicalisme violent et de l’extrémisme et des liens potentiels avec des combattants étrangers, l’évaluation et l’analyse des risques et la familiarisation de la police locale avec les mesures d’identification des formes de radicalisation violente et de terrorisme. Avec ces mesures, la Stratégie de répression de l’extrémisme violent est mise en œuvre de manière à la fois directe et indirecte.
Quoi qu’il en soit, un mécanisme supplémentaire tel que cette plateforme semble utile, à tout le moins pour faire prendre conscience de la dimension négative de ce phénomène dans la société monténégrine.

Source : Center for democratic transition.

  • Novembre 2017 : La restitution des droits de propriété aux communautés religieuses à l’ordre du jour du gouvernement

Le gouvernement monténégrin a annoncé la rédaction d’une loi concernant la restitution des droits de propriété aux communautés religieuses.
Le processus de rédaction du rapport national sur la situation des droits de l’homme au Monténégro, organisé dans le cadre du troisième cycle de l’examen périodique général des Nations unies pour la période 2013-2017 et qui figurait à l’ordre du jour de la réunion gouvernementale du 12 octobre, indique que l’objectif de cette loi est de « résoudre les problèmes de restitution des droits de propriété ». « Une analyse du texte de loi est en cours. Une fois la loi adoptée, les demandes de restitution seront examinées et résolues. »
Pour certains, cette « nouveauté » est une surprise, car le projet d’une nouvelle loi générale relative à la liberté de culte est envisagé et serait adopté par le gouvernement au cours du dernier trimestre de cette année. Le premier projet de cette loi, qui date de 2014, avait provoqué un débat public animé en raison de la question de la propriété des Églises et des communautés religieuses. L’article 52 de cette loi disposait en effet que : « Les édifices religieux et les terrains utilisés par les communautés religieuses sur le territoire du Monténégro, dont il est établi qu’ils ont été construits ou obtenus grâce aux recettes publiques de l’État ou qu’ils étaient la propriété de l’État jusqu’au 1er décembre 1918, sont considérés comme des biens de l’État en tant que patrimoine culturel du Monténégro. Les éléments religieux déterminés comme construits sur le territoire du Monténégro par les investissements conjoints de citoyens jusqu’au 1er décembre 1918 sont considérés comme appartenant à l’État. »
Cependant, le gouvernement s’en tient à son programme de travail annuel. Il est par ailleurs indiqué que « l’adoption du projet de loi relatif à la liberté de culte est envisagée pour fin 2017. Cette loi est censée réglementer au mieux les relations entre l’État et les communautés religieuses tout en respectant les normes européennes. »
Reste à voir dans quelle dynamique se fera la préparation et quel sera le contenu de ces lois, qui doivent en tout cas être harmonisées avec la Constitution du Monténégro et avec les normes internationales en matière de religion.

Source : Government of Montenegro.

  • Octobre 2017 : inspection d’écoles islamiques illégales dans le nord du Monténégro

Le chef de la communauté islamique du Monténégro, Rifat Fejzić, a appelé les autorités compétentes à inspecter certaines écoles islamiques dans le nord du pays, créées illégalement par la Communauté islamique de Serbie (dont le siège se situe à Novi Pazar, près de la frontière avec le Monténégro ; une autre Communauté islamique de Serbie existe, dont le siège est situé à Belgrade, la capitale serbe). Il a précisé que ces écoles ont été ouvertes dans au moins deux municipalités, Rozaje et Petnjica, et peut-être dans une troisième, Plevlja, sous la forme de madrassas, d’écoles coraniques et même de jardins d’enfants, abusant du terme de « garderie pour enfants ». « Les écoles ont été ouvertes par la Communauté islamique de Serbie dans des locaux loués, mais avec des intentions, elles, probablement peu dignes d’éloges », poursuit Rifat Fejzić.
Le ministère de l’Éducation a déclaré que la seule institution qui propose un programme d’éducation publique valide, en ce qui concerne l’éducation islamique, est une madrassa située à Tuzi (municipalité de la capitale, Podgorica), légalement ouverte par la Communauté islamique du Monténégro.
Rifat Fejzić a par ailleurs demandé au ministère des Droits de l’homme et des minorités, compétent pour les relations avec les communautés religieuses, comment mettre en œuvre l’Accord réglementant les relations d’intérêt commun entre le gouvernement monténégrin et la Communauté islamique du Monténégro, signé en 2012. L’article 4 de cet Accord indique que : « La Communauté islamique du Monténégro a son siège au Monténégro et dispose d’une compétence religieuse sur tous les musulmans du Monténégro, et les frontières de sa juridiction correspondent aux frontières de l’État du Monténégro. »
Rifat Fejzić a une nouvelle fois mis en garde les autorités compétentes, soulignant la nécessité de fixer l’organisation, la structure et le financement de ces écoles : « Les ministères de l’Intérieur, de la Justice, des Droits des minorités, de la Culture et de l’Éducation doivent disposer de ces informations », a-t-il ajouté.
En marge de la huitième session de la Commission mixte pour le suivi de la mise en œuvre dudit Accord, qui s’est tenue dans la madrassa de Tuzi, le ministère des Droits de l’homme et des minorités a informé qu’il examinerait, avec la Communauté islamique du Monténégro, si des demandes d’ouverture d’écoles religieuses au Monténégro ont été introduites par un autre État ou par une autre communauté religieuse.
Dans l’intervalle, le Médiateur a constitué le dossier et a demandé au gouvernement quel organe est compétent pour trancher cette question, puisque le ministère de l’Éducation a déclaré n’être compétent que pour les écoles ouvertes légalement, comme la madrassa de Tuzi.
Le gouvernement a répondu que le Service d’inspection examinera le travail de ces écoles conjointement avec le ministère de l’Intérieur, qui vérifiera si les étrangers qui travaillent dans des écoles religieuses sont autorisés à rester au Monténégro.

Sources :
  Cafe del Montenegro, "Illegal Koran schools in the North" ; "Investigating work of illegal religious schools" ; "Has another State opened a religious school in Montenegro ?" ; "Religious institutions will be controlled by inspection".
  Gouvernement du Monténégro.

D 19 décembre 2017    ANikola B. Šaranović

2015

Juillet 2015 : modification du statut juridique de la religion
Le 3 juillet 2015, le gouvernement du Monténégro a adopté un projet de loi sur la liberté de religion. La loi actuelle, datant de (...)

Juillet 2015 : modification du statut juridique de la religion

Le 3 juillet 2015, le gouvernement du Monténégro a adopté un projet de loi sur la liberté de religion. La loi actuelle, datant de 1977, avait été adoptée lors du régime socio-politique précédent. Depuis que le Monténégro a regagné son indépendance en 2006, une approche différente du statut juridique des groupes religieux a été jugée nécessaire. Après une concertation publique, la loi a été soumise à la Commission de Venise et à l’OSCE/BIDDH pour avis.

Voir aussi : Mesure législative récente (2015).

D 6 juin 2016   

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