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Opinions, croyances et attitudes religieuses

Les restrictions et l’hostilité sociale liées à la religion en 2019

D’après le Pew Research Center, l’hostilité sociale à l’égard de la religion a diminué en 2019, tandis que les restrictions gouvernementales à la liberté de religion demeurent nombreuses. Le (...)

D’après le Pew Research Center, l’hostilité sociale à l’égard de la religion a diminué en 2019, tandis que les restrictions gouvernementales à la liberté de religion demeurent nombreuses. Le rapport couvre 198 pays.

L’index des restrictions gouvernementales (Government Restrictions Index, GRI) à l’égard de la religion, établi par l’organisation, varie de 0 à 10. Plus le score est élevé, plus les restrictions sont nombreuses. L’indice dépend d’une série de variables, notamment la protection constitutionnelle de la liberté de religion, la limitation des prêches en public, le contrôle de la littérature religieuse, les règles entourant le port de signes religieux, l’hostilité et la violence gouvernementales à l’égard des minorités religieuses ou encore le soutien de certaines religions.
Bien qu’aucun pays de l’Union européenne n’ait un indice « très élevé » (soit supérieur à 6,6), trois d’entre eux reçoivent un indice « élevé ». Celui-ci varie de 4,5 à 6,5. Les pays de l’Union européenne ayant un indice « modéré » (soit de 2,4 à 4,4) sont les plus nombreux, pour un total de 18. Quant aux pays ayant un indice « faible » (soit de 0 à 2,3), ils sont 6.

Indice élevé Bulgarie
Roumanie
France
Indice modéré Autriche
Grèce
Espagne
Danemark
Belgique
Pays-Bas
Pologne
Chypre
Allemagne
Slovaquie
Italie
Luxembourg
Hongrie
Lituanie
Lettonie
Suède
Finlande
République tchèque
Indice faible Croatie
Malte
Slovénie
Irlande
Estonie
Portugal


En ce qui concerne l’index de l’hostilité sociale (Social Hostilities Index, SHI), il varie également entre 0 et 10. Il dépend de variables telles que la violence résultant de tensions entre groupes religieux, la présence de groupes terroristes religieux, l’existence de décès causés par la haine religieuse, l’occurrence d’incidents hostiles liés au prosélytisme, ou encore le harcèlement des femmes qui enfreignent des codes vestimentaires religieux. Au sein de l’Union européenne, aucun pays n’a un indice « très élevé » (soit supérieur à 7,2). Ils sont 5 à recevoir un indice « élevé » (de 3,6 à 7,1). Les pays avec un indice « modéré » (soit de 1,5 à 3,5) sont au nombre de 13. Quant aux pays ayant un indice « faible » (soit de 0 à 1,4), ils sont 9.

Indice élevé Allemagne
Espagne
Bulgarie
Belgique
Danemark
Indice modéré France
Chypre
Grèce
Finlande
Hongrie
Irlande
Slovaquie
Pays-Bas
Pologne
Autriche
Italie
Roumanie
Suède
Indice faible République tchèque
Luxembourg
Slovénie
Malte
Lituanie
Croatie
Estonie
Lettonie
Portugal


Si ces indices permettent d’appréhender la liberté de religion et les tensions sociales qui accompagnent son exercice, ils ne sont pas exempts de limites. Par exemple, le codage de certains indicateurs selon le texte de la Constitution néglige l’importance de la jurisprudence constitutionnelle. D’autres indicateurs n’autorisent qu’un codage de type « oui » ou « non », ce qui nuit à la finesse de l’analyse et risque de mettre sur le même plan des situations parfois très différentes. De plus, les indicateurs qui composent chaque indice ne sont pas pondérés et ont tous la même valeur. Il convient donc d’utiliser ces données avec rigueur.
Le rapport complet, avec ses annexes, peut être consulté ici.

D 1er février 2022    ARomain Mertens

Enquête sur les jeunes et la religion

Une étude menée par des chercheurs européens, sous la direction de Hans-Georg Ziebertz de l’Université de Würzburg, révèle des degrés de religiosité très différents parmi les jeunes des pays (...)

Une étude menée par des chercheurs européens, sous la direction de Hans-Georg Ziebertz de l’Université de Würzburg, révèle des degrés de religiosité très différents parmi les jeunes des pays concernés. Environ 10 000 jeunes de 10 pays (8 pays européens, la Turquie et Israël) ont été interrogés entre 2004 et 2006 sur leur attitude vis-à-vis de la religion.
La religiosité la plus forte s’observe chez les jeunes musulmans turcs, suivis par les jeunes juifs israéliens. Viennent ensuite les jeunes catholiques en Pologne, Croatie et Irlande. La jeune génération des pays de tradition protestante comme l’Allemagne, la Finlande, la Grande-Bretagne, les Pays-bas et la Suède montre une faible identification à la religion.

L’étude aborde également les pratiques religieuses et la place de la religion dans la famille et à l’école. L’éducation religieuse dans la famille est la plus prégnante en Turquie et en Pologne où 80% des personnes interrogées déclarent vouloir continuer de suivre la religion de leurs parents. Par comparaison, elles ne sont que 22% en Allemagne. En Turquie, 84% des parents déclarent estimer important que leurs enfants suivent leur religion, ils sont 60% en Pologne et seulement 9% en Allemagne.

L’enseignement de la religion est jugé de façon positive en Turquie, en Pologne, en Croatie et en Irlande, mais il est rejeté par les jeunes Suédois, Néerlandais et Allemands. A l’exception des jeunes Néerlandais, la religion n’est cependant pas considérée comme étant dépassée, mais comme une chose tout à fait importante dans le monde moderne.

Pour en savoir plus : voir le détail des réponses sur le site de l’Université de Würzburg.

D 5 octobre 2012    AFrançoise Curtit

Importance de la religion

En avril 2005, la SOFRES a réalisé pour EURO-RSCG une enquête par téléphone auprès d’échantillons nationaux représentatifs des populations âgées de 18 ans et plus dans 10 pays d’Europe (...)

En avril 2005, la SOFRES a réalisé pour EURO-RSCG une enquête par téléphone auprès d’échantillons nationaux représentatifs des populations âgées de 18 ans et plus dans 10 pays d’Europe (Allemagne, Espagne, Finlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni).
Une des questions portait sur la religion : "Dites-moi si la phrase suivante correspond beaucoup, un peu, pas vraiment ou pas du tout à ce que vous pensez : La religion occupe une place importante dans ma vie."
Une majorité d’Européens (58%) accorde une place importante à la religion dans sa vie ; les résultats sont cependant contrastés selon les pays.
Les Polonais viennent en tête, avec 80% de personnes accordant une importance à la religion, suivis par les Italiens (74%) et les Portugais (72%).
Inversement, 66% des Tchèques et 60 % des habitants du Royaume-Uni déclarent ne pas accorder d’importance à la religion dans leur vie.
En France et aux Pays-Bas, plus de la moitié des personnes déclarent ne pas accorder de l’importance à la religion (54%), tandis la religion est jugée importante par une petite majorité en Espagne (60%), en Allemagne (56%) et en Finlande (53%).

Source : enquête SOFRES sur les valeurs en Europe.

D 5 octobre 2012    AAnne-Laure Zwilling

Sondage sur les attitudes religieuses en Europe

Un des plus grands instituts de sondage allemand, GfK Group, a mené à l’automne 2004, à la demande de The Wall Street Journal Europe, une enquête sur les attitudes religieuses en Europe. L’étude (...)

Un des plus grands instituts de sondage allemand, GfK Group, a mené à l’automne 2004, à la demande de The Wall Street Journal Europe, une enquête sur les attitudes religieuses en Europe. L’étude a porté sur 21 pays, et comportait des questions sur les attitudes envers la religion, l’appartenance religieuse, la croyance en Dieu, l’antisémitisme et les musulmans de leur pays.

Pour plus d’information, voir un résumé de l’enquête.

D 5 octobre 2012    AAnne-Laure Zwilling

Perception des musulmans

L’enquête Transatlantic Trends : Immigration 2008, enquête d’opinion sur l’immigration et l’intégration menée par le German Marshall Fund des Etats-Unis fournit au chapitre 4 du rapport final, (...)

L’enquête Transatlantic Trends : Immigration 2008, enquête d’opinion sur l’immigration et l’intégration menée par le German Marshall Fund des Etats-Unis fournit au chapitre 4 du rapport final, qui traite de l’identité nationale, des informations sur les questions d’appartenance religieuse et de perception de l’islam. L’enquête prend en compte les Etats-Unis, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, et le Royaume-Uni. Les principales données sont également disponibles en ligne. Les résultats soulignent la complexité des opinions : en moyenne, 47% des européens pensent que "les immigrés musulmans ont beaucoup à offrir à la culture de leur pays" ; ils sont cependant 53% à penser que ces deux cultures sont inconciliables.

D 5 octobre 2012    AAnne-Laure Zwilling

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